Je me demande si je pourrai me passer de lui un jour. À vrai dire, je n’y pense pas vraiment.
Et puis il n’y a aucune raison que cela arrive, finalement. Je commence à me connaître et il y a des signes qui ne trompent pas.
Aujourd’hui, j’essaie juste de vivre pleinement les choses sans trop me projeter dans le futur.
Lui, c’est le plaisir intense que j’éprouve chaque jour en publiant des auteurs sur Medium.
Les mots, depuis toujours, m’attirent.
Au fil des années, je me suis pris de passion pour la quête, l’édition et la publication d’histoires qui sortent de l’ordinaire.
De cette passion est née Scribe, un projet qui me tient très à cœur et auquel je consacre une bonne partie de mon temps libre.
En tant qu’éditeur de la publication, le travail de recherche, de sélection et d’édition des histoires est particulièrement important. Et aussi étrange que cela puisse paraître, l’étape de la relecture est peut-être celle qui me plaît le plus.
Traquer les fautes d’orthographe, chercher à améliorer les tournures de phrase, travailler sur la mise en forme du texte pour le rendre plus lisible et agréable à lire. Faire en sorte de sublimer l’histoire afin de servir au mieux le propos de son auteur.
Lorsqu’il s’agit de mes propres textes, il m’arrive parfois de rester bloqué des heures sur une phrase ou une formulation. C’est un peu frustrant quelque part, car j’aimerais écrire plus vite et de manière plus fluide. Mais je sais aussi que ces blocages font partie du jeu lorsque l’on prend les choses vraiment à coeur et que l’on veut bien faire.
Sur Medium, les auteurs sont nombreux. Et parfois, certains me séduisent plus que d’autres. Je pense notamment à Valentin Vieira da Silva et Karen Banting, ou encore Benjamin Davis que j’ai eu la chance de publier récemment.
L’écriture de ces auteurs me parle, car elle est authentique.
Je pourrais en citer d’autres, mais je préfère les présenter dans la newsletter de Scribe qui paraît à la fin de chaque mois.
Je ne sais pas où cette aventure me mènera, mais je ne compte pas abandonner le navire de sitôt.
Non pas que je me prenne pour un capitaine, mais comme je l’écrivais au début de cette histoire, le plaisir est trop important pour que je rejoigne la terre ferme.
Et puis l’océan et moi… Je m’égare.
Les mots, toujours, sur ma route.
J’écrivais dans un de mes poèmes en anglais :
Aussi longtemps que j’écrirai, mon coeur sera fort.
Aujourd’hui je pourrais ajouter :
Aussi longtemps que je publierai des auteurs, heureuse sera mon âme.
Tout cela grâce à vous, auteurs, lecteurs qui voguez sur Medium.
Merci ♥︎