La lumière, enfin.
À nouveau, je respire.
Un sourire, puis un autre.
Doucement mais sûrement, la pression retombe.
Dans le miroir, mon visage a déjà changé.
Persistante depuis des semaines, elle s’était immiscée un peu partout dans mon corps. Mes yeux, ma nuque, mon dos, mes jambes, mon estomac.
Sous son emprise.
Elle commence à s’atténuer maintenant.
Nos chemins se sépareront vite, je l’espère.
Fichue douleur.
Je l’avais vu venir, c’était prévisible.
Le corps ne ment jamais et je lui ai raconté des histoires.
Il a fini par tirer la sonnette d’alarme, me mettant face à mes contradictions.
J’ai fait le choix de l’écouter, pour une fois.
Le pardon viendra, j’en suis sûr.
Pendant plusieurs mois, j’ai erré dans un monde insipide et peuplé d’âmes perfides.
Je savais à quoi m’attendre, mais la douche fut beaucoup plus froide que je ne l’aurais imaginé.
Le point positif, c’est que je suis resté moi-même. Fidèle à mes valeurs.
Quelque part, c’est une victoire. Une victoire sans regret et génératrice de nouvelles certitudes.
Désormais le ciel se dégage et je reprends des couleurs.
J’avance la tête haute et le regard droit devant, comme lorsque la vague m’emporte avec elle.
Vers de nouveaux horizons.